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 MUSIC and RUBBISH : Long Player Late Blogger

Ici des chroniques écrites par Lester (Serge) et Bangs (Jess). Présentations faites, passons au contenu : ce blog est destiné à faire partager des disques, récents comme oubliés, (connus par 3,52% de la population mondiale et par toi!). Parlons enfin Rock'n'roll, sans répit ni compromis. Sortez vinyles et tee shirt de fans, trainez en calbute, buvez bières & coca: Starting Over!

DR JOHN - Locked Down - 3 Avril 2012

Publié le 26 Mars 2012 par Lester&Bangs in Disques

            DR JOHN
Locked Down - Nonesuch Records

    Produit par Dan Auerbach

SORTIE LE 3 AVRIL 2012

1 Locked Down 4:59
2 Revolution 3:26
3 Big Shot 3:49
4 Ice Age 4:24
5 Getaway 4:35
6 Kingdom of Izzness 3:36
7 You Lie 4:45
8 Eleggua 2:51
9 My Children, My Angels 5:09
10 God's So Good

EN CONCERT A LA CIGALE A  PARIS LE 4 JUILLET 2012

MUSICIANS
Dr. John, keyboards, lead vocals
Dan Auerbach, guitar, percussion, background vocals
Max Weissenfeldt, drums, percussion, background vocals
Leon Michels, keyboards, percussion, woodwinds, background vocals
Nick Movshon, electric and upright bass, percussion, background vocals
Brian Olive, guitar, percussion, woodwinds, background vocals
The McCrary Sisters (Regina, Ann & Alfreda), background vocals

Deezer - Biographie - myspace - Collaborations - Website

 

Dr John (Malcolm John Rebennack de son vrai nom ) c'est, depuis 1968, une quarantaine d'albums, Gris Gris, Gumbo ou Creole Moon, un jeu de piano immédiatement identifiable,des collaborations ou productions multiples ( Rolling Stones, Buddy Guy, Canned Heat, BB King , Clapton etc…).

 

L'immense Professor Longhair et  Duke Ellington sont ses idoles,la Nouvelle-Orléans sa maison, le Vaudou son emblème.

 

A première vue, le tableau que représente ce nouvel  album est enchanteur, même si la production de Dan Auerbach (Black Keys)peut nous faire craindre,par expérience,la déclaration d'amour ou le concours d'ego.

 

Après plusieurs écoutes attentives, la production , dans une sorte de formule hybride, entre polissage et pudibonderie (suprême ironie), fait que, parfois, le rythme ou le tempo semblent instables. Cette même production dont le symptôme évident d'une recherche de contrôle est la tentation du gimmick systématique, à chaque titre, pour rendre Dr John plus abordable et immédiat.

 

Cependant, Dr John résiste, ne s'en laisse pas conter, et livre un véritable manifeste de la Nouvelle-Orléans, qui fascine et envoûte, en ce sens que ce dernier ne peut échapper à son passé.

 

On décrypte, malgré tout, ses motivations et les rouages qui l'animent et qui insidieusement nous rappellent qu'il faut toujours voir Dr John du coté des mecs qui se brûlent.

 

Dr John gagne son pari, envers et contre tout, et, investi de rites séculaires, réussit à badigeonner sa musique d'un mélange épicé qui fourmille de la racine à la pointe, fidèle à sa saga existentielle.

 

Nul doute que Dan Auerbach aura beaucoup appris sur ce coup.


 


 

 


 


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