2011 Lenny Kravitz
Après moultes hésitations, comme dirait Philippe Manœuvre, on a cédé à la tentation et obéi à nos bas instincts : le Lenny Kravitz nouveau sera notre premier rubbish.
Allergie aux grosses machines, aux artistes qui remplissent les salles, aux disques qui ont 3 étoiles dans Rock & Folk ?
Que nenni, pas de faux procès.
Ici, on dit simplement que quand on est habité par une époque, on lui taille, à minima, un costard à sa taille.
Attention pas de méprise : Lenny a bossé, énormément (euh, ça se sent), collé au plus prés de ses idoles, et mis le paquet, autant dans les bons sentiments du moment que dans les gimmicks seventies.
Superbe pastiche, mais …. on reste dans du Michael Gregorio !
Sly Stone a cent ans, Marvin Gaye a avalé sa boite à rythme et James Brown a une pneumonie.
Merci la réverb (à défaut de supplément d'âme)
L'indicible est atteint avec Jay-Z.
On n'y croit pas un seul instant, et l'écoute devient insoutenable au bout de 30 secondes par morceaux, pour ces raisons là.
A défaut d'un smoking, Lenny Kravitz s'est offert un jogging Decathlon tout neuf, et il est très propre sur lui.
Si quelqu'un veut l'adopter!